Les peines applicables aux personnes morales




La différenciation résulte du fait que des peines comme l’emprisonnement ou encore les Travaux d'Intéret Général ne peuvent être applicables aux personnes morales.

En matière criminelle ou correctionnelle, les personnes morales risquent des amendes, supérieures à 5 fois celles encourues par les individus ; la dissolution ou encore l’interdiction définitive ou pour 5 ans et la surveillance judiciaire pour 5 années maximum. Ces mesures ne peuvent s’appliquer aux établissements et entreprises publiques, aux syndicats et d’autres personnes morales « protégées » ; et enfin la sanction-réparation pour laquelle le non respect impose 75 000 € d’amende.

En matière de contravention, les personnes morales encourent aussi des amendes 5 fois supérieures à celles auxquelles sont soumis les individus ; des peines complémentaires, dans le cas où elles sont prévues et pour toute contravention comme la confiscation de la chose qui a servi à commettre la contravention ou encore l’interdiction d’émettre des chèques pendant 3 ans ; des substituts à l’amende pour les contraventions de 5ème classe comme les peine privatives ou restrictives de droit pour une durée d’un an maximum.

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