Comment obtenir un titre de séjour temporaire ?




La carte de séjour temporaire précise la situation de l’étranger et l’objet du séjour. Par exemple, la carte « salarié ». Le demandeur doit avoir un visa de long séjour. Il y a des exceptions pour les ressortissants de certains pays : Andorre, Monaco, Saint-Marin et le Saint-Siège. Certains visas long séjour permettent d'être dispensé de carte. La carte temporaire est valable un an maximum. Elle est renouvelable. La durée de validité ne peut pas être supérieure à celle du passeport, ni la durée des études, du stage ou de l’activité professionnelle. On peut la refuser à un étranger qui présente une menace pour l’ordre public. De plus, dans certains cas, elle sera refusée si l’étranger est polygame.

Les étrangers qui demandent une carte de séjour temporaire avec mention « scientifique », « profession artistique et culturelle » ou une carte qui permet de travailler doivent prouver qu’ils ont un minimum de connaissance en langue française. A défaut, ils doivent s’engager à l'apprendre dans les deux ans de leur entrée en France. Ils passent un test de connaissances orales et écrites. Il est organisé par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). En cas de réussite, on remet une attestation ministérielle de dispense de formation linguistique (AMDFL). En cas d’échec, l'étranger doit suivre une formation d’apprentissage à l’issue de laquelle il passera un examen pour obtenir le diplôme initial de langue française (DILF). Les étrangers qui ont étudié pendant trois ans minimum dans un établissement secondaire français à l’étranger et ceux qui ont étudié une année d’études supérieures minimum en France ne sont pas concernés.

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