Pour un arrêt maladie, le salarié perçoit des indemnités journalières de sécurité sociale et éventuellement un complément de rémunération par lemployeur. Le médecin doit constater une incapacité temporaire de travailler. Dans ce cas, lindemnisation complémentaire sera possible si le certificat médical a été adressé à lemployeur sous 48 heures ; si la CPAM prend en charge larrêt de travail et si les soins nécessités par la maladie se font en France, dans lun des Etats membres de lUnion européenne ou dans lun des Etats de lEspace économique européen. Le salarié doit avoir un an dancienneté dans lentreprise. Sont exclus les salariés qui travaillent à domicile, les saisonniers, les intermittents et les intérimaires. Lancienneté est calculée au premier jour de labsence. Des conventions ou accords collectifs peuvent prévoir des conditions plus avantageuses.
Lindemnisation commence à partir du à partir du huitième jour de la maladie. Le salarié reçoit un pourcentage de la rémunération brute quil aurait gagnée sil avait continué à travailler. Pendant les trente premiers jours, il perçoit 90 % de la rémunération et pendant les trente jours qui suivent, les deux-tiers. Les durées dindemnisation sont augmentées de dix jours par période entière de cinq années dancienneté en plus de lannée obligatoire requise, sans que chacune delle puisse dépasser quatre-vingt dix jours. Ainsi, la durée des deux périodes dindemnisation est portée à 40 jours si le salarié a au moins six ans dancienneté ; 50 jours sil a au moins onze ans dancienneté ; 60 jours sil a au moins seize ans dancienneté ; 70 jours sil a au moins vingt et un ans dancienneté ; 80 jours sil a au moins vingt-six dancienneté ; 90 jours sil a au moins trente et un dancienneté. En cas darrêts de travail successifs, les durées dindemnisation se calculent sur une période de douze mois et elles ne peuvent pas faire lobjet dune durée totale dindemnisation supérieure aux durées mentionnées ci-dessus.