Les examens prénataux obligatoires




Il y a sept examens médicaux prénataux obligatoires pour la future mère. Le premier doit être pratiqué avant la fin du troisième mois qui suit la date présumée de début de grossesse. Il permet de confirmer la grossesse et de fixer la date de l'accouchement. La grossesse se calcule en semaines d'aménorrhée. C’est la période pendant laquelle la femme n’a plus ses règles. On fait le calcul à partir du premier jour des dernières règles. En règle générale, l’accouchement a lieu aux environ de 38 semaines d'aménorrhée. Un enfant qui naît entre la 38ème semaine et la 42ème est considéré comme né à terme. Un enfant est prématuré s'il naît à moins de 37 semaines. Au cours de l’examen prénatal, on effectue un examen gynécologique pour chercher les facteurs de risque personnels et familiaux de la future maman. On effectue une prise de sang pour déterminer le groupe sanguin, le Rhésus et rechercher l'immunisation contre certaines maladies, comme la toxoplasmose, la rubéole, la syphilis, le virus HIV,… Ensuite, il y a une consultation prénatale tous les mois à partir du quatrième mois de grossesse et jusqu’à l’accouchement au cours de laquelle on réalise un examen de la future maman et un examen de laboratoire (analyse d'urine, prise de sang…). Elles se font par le médecin ou la sage femme.

A chaque examen effectué dans les délais, on lui remet une attestation médicale. La future maman doit l’adresser à la Caisse des allocations familiales (CAF). Pour bénéficier de la prime de naissance ou d'adoption, elle doit obligatoirement passer le premier examen prénatal. A défaut, et en l'absence de motifs légitimes, la CAF suspendra le versement de la prime de naissance de la prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE).

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