Les mécanismes de protection de la vie privée




La propriété est un droit inviolable. Pour bénéficier d’une protection, il faut prouver la propriété. La propriété mobilière et immobilière se prouve par tous moyens. C’est celui qui se prétend propriétaire qui doit apporter la preuve de sa propriété. On peut prouver la propriété par les titres de propriété (actes juridiques d’acquisition à l’occasion de l’achat, d’une donation, d’un testament,…) ou par des indices matériels comme le paiement des impôts fonciers par exemple.

En principe, la défense de la propriété privée est de la compétence des tribunaux civils. Les particuliers sont protégés à l’égard des actes de la puissance publique par la juridiction administrative. C’est le cas notamment en matière d’expropriation pour cause d’utilité publique qui peut être annulée pour excès de pouvoir. Les particuliers sont protégés également à l’égard des personnes privées. On distingue trois sortes d’atteinte : les dommages causés aux biens, les troubles dans l’exercice du droit de propriété (principalement les troubles de voisinage) et la dépossession illégitime du bien. Il y a plusieurs sortes d’actions possibles. En voici quelques exemples. Dans les deux premiers cas, le propriétaire peut agir sur le plan contractuel. Le dommage ou le trouble est dû à l’inexécution ou à la mauvaise exécution du contrat (par exemple, responsabilité du locataire en cas d’incendie ; respect de l’obligation de garantie de jouissance paisible). La dépossession illégitime peut être sanctionnée pénalement. Le trouble du voisinage peut faire l’objet d’une action possessoire, la complainte. Le tiers peut engager sa responsabilité civile pour faute en cas de dommage causé aux biens.

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