Les mesures visant à réduire l’émission de gaz à effet de serre




La convention de Kyoto envisage des mécanismes dits de flexibilité destinés à compléter les mesures visant à réduire l’émission de gaz à effet de serre. Parmi ces mécanismes on retrouve le système des droits d’émissions. Celui-ci prévoit que pour chaque pays, l’Etat ou un accord international, définit la quantité de pollution (cela ne concerne que les gaz à effet de serre, c'est-à-dire essentiellement le dioxyde de carbone ou CO2) à ne pas dépasser pour une période déterminée. Cette masse est ensuite vendue aux entreprises, elle leur donne alors ce que l’on appelle communément un droit de polluer. Ce droit de polluer est désormais monnayable en bourse, cela signifie qu’il existe un marché des droits d’émission.

Il existe un autre mécanisme établit par le protocole de Kyoto et qui est destiné à réduire les émissions de gaz à effet de serre, il s’agit du mécanisme de développement propre. C’est un mécanisme économique de la finance du carbone. Ce type de mécanisme vise à récompenser les entreprises qui optent pour la mise en place de technologies de réduction des émissions. Dans la pratique, il consiste pour l’entreprise d’un pays développé à investir pour l’amélioration technologique dans un pays en voie de développement, l’entreprise est alors récompensée par des crédits pouvant être utilisés pour atteindre ses propres objectifs d’émissions.

Dans un autre domaine mais dans le même registre il existe des procédés permettent de récompenser les entreprises faisant un effort pour la protection de l’environnement. L’écolabel est par exemple attribué à un produit ou un acteur par un organisme de certification afin de garantir que le produit concerné a un impact réduit sur l'environnement.

Plusieurs pays surveillent le taux réel de CO2 présent dans leur atmosphère. Ces mesures sont rares en Europe. Le taux de CO2, n’est pas mesuré par les réseaux d'alerte et de mesure. En France, il n’est pas prévu la surveillance des niveaux de dioxyde de carbone.

C’est le transport qui occupe la place la plus importante dans la part des émissions de CO2. Pout cette raison, l’Etat a mis en place plusieurs mesures destinées à pousser à l’achat de véhicules moins polluants. Il a aussi rendu obligatoire la pose d’un élément catalyseur pour les véhicules diesels ou à essence. Ces pots catalytiques permettent de limiter la nocivité des gaz d’échappement des véhicules mais ils présentent l’inconvénient de perdre une partie de leur contenu dans l’environnement lorsqu’ils sont en fin de vie.

En prévention d’un éventuel épuisement des réserves de pétrole et pour contribuer à préserver l’environnement se développe de plus en plus les carburants dits alternatifs. Les trois principaux sont : les biocarburants : il est constitué de blé, de maïs et d’éthanol provenant de plantes sucrières (betterave, canne à sucre etc.). Surtout utilisé au Brésil et aux Etats-Unis, en France il est mélangé à l’essence. Il existe également des biocarburants adaptés aux moteurs diesels. Ils sont produits à partir d’huile de soja, de colza et de tournesol. Le Gaz de Pétrole Liquéfié GPL, est un mélange de propane et de butane. Il est peu utilisé en raison du surcoût lors de l’achat du véhicule. Le Gaz Naturel Véhicule ou GNV, ce type de carburant est stocké et utilisé sous forme gazeuse. Il peut réduire de près de 25 % les émissions de gaz à effet de serre. Ses gaz d’échappements n’émettent ni oxydes de soufres, ni plomb, ni particules.

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