Les obligations du travailleur étranger




Un étranger qui souhaite travailler en France et s’y installer a l’obligation de connaître le français. A défaut, il doit s’engager à apprendre la langue dans les deux ans qui suivent son entrée en France. Il y a un test de connaissances orales et écrites à l’entrée en France. Il est organisé par l’OFII. En cas de réussite, il obtient une attestation ministérielle de dispense de formation linguistique (AMDFL). En cas d’échec, il devra suivre une formation d’apprentissage de la langue française. A la fin de la formation, il passe un examen et obtient le diplôme initial de langue française (DILF). Les étrangers qui ont étudié pendant trois ans minimum dans un établissement secondaire français à l’étranger et ceux qui ont étudié une année d’études supérieures minimum en France ne sont pas concernés.

Si l’autorisation de travail est accordée, il y a trois hypothèses. Première hypothèse : l’étranger n’habite pas en France et il doit obtenir un titre de séjour. La Direction départementale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (DDTEPF) remet le dossier à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) en France où à l’une des représentations à l’étranger. Dans le premier cas, l’OFII transmet le dossier au consulat de France et organise la visite médicale. Le travailleur peut commencer le travail. Dans le second cas, l’étranger se rend à la visite médicale avant l’entrée en France puis l’OFII remet le dossier au consulat de France. A son arrivée en France, le travailleur doit se rendre à la Préfecture pour qu’on lui délivre le titre de séjour. Il peut commencer le travail. Deuxième hypothèse : l’étranger n’habite pas en France et il n’a pas besoin d’avoir un titre de séjour. Il s’agit des personnes qui ont des visas qui valent titre de séjour et autorisation de travail. Ils doivent apporter à l’OFII un certain nombre de documents dans les trois mois de leur arrivée en France. Ils passent la visite médicale si elle n’a pas déjà été réalisée dans le pays d’origine. Troisième hypothèse : l’étranger habite en France et il demande un changement de statut. La DDTEPF remet le dossier à l’OFII. L’étranger passe la visite médicale.

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