Quelques cas de mise en danger d'autrui sanctionnés par la loi




Le fait d’effectuer des expériences biomédicales sur des personnes, sans avoir leur consentement libre, éclairé (c'est-à-dire en connaissance des risques encourus) et exprès (pas de présomption de consentement, il doit être oral ou écrit), mais aussi sans l’aval des autorités ou organes devant autoriser ce type de recherches, est puni de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende.

L’avortement sans le consentement de la personne et l’exposant ainsi à un risque sur sa santé est puni de cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende.

La propagande ou la publicité, par tous les moyens, de méthodes pour se donner la mort est puni de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. Cette loi s’applique aux responsables de la presse écrite ou audiovisuelle.

L’abus de faiblesse ou de l’ignorance d’un mineur ou d’une personne dont la vulnérabilité est connue de l’auteur pour l’amener à effectuer un acte illégal, est passible de 3 ans de prison et 375 000 euros d’amende. Si l’abus est commis par le directeur d’un groupement/ entreprise, qui poursuit des activités qui ont pour but ou effet de créer, maintenir ou exploiter la soumission psychologique ou physique des personnes qui participent à ces activités, alors les peines sont portées à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende ainsi que des peines complémentaires liées à l’activité ou à l’entité elle-même.

Rechercher parmi les articles juridiques