La loi prévoit quatre cas pouvant donner lieu à un divorce :
Le divorce par consentement mutuel : Il résulte dune demande conjointe des époux lorsquils sentendent sur le principe de la rupture du mariage et ses effets. Ils soumettent alors à lapprobation du juge la convention réglant les conséquences du divorce.
Le divorce par acceptation du principe de la rupture : Dans ce cas de figure, laccord entre les époux ne porte que sur le principe dune rupture du mariage. Les conséquences liées au divorce seront réglées au cours de la procédure. Le juge vérifiera que le consentement de chaque époux est bien libre. Le divorce est demandé par lun ou lautre des époux ou les deux, dès lors quils acceptent le principe de la rupture du mariage sans considération des causes. Que ce soit en cas de divorce par consentement mutuel ou accepté, la rétractation nest pas possible.
Le divorce pour altération définitive du lien conjugal : la demande est ici faite à linitiative de lépoux qui souhaite retrouver sa liberté matrimoniale. Cette procédure est imposée à lautre conjoint sans que ce dernier puisse sy opposer si les conditions prévues par la loi sont satisfaites. Cest le cas notamment de la cessation de communauté de vie (vie séparée depuis au moins deux ans avant lintroduction de linstance de divorce). Dans ce dernier cas, le divorce est de droit si lun des conjoints en fait la demande.
Le divorce pour faute : La demande doit être effectuée par lun des conjoints. Linvocation de la faute en tant que motif de la demande de divorce nécessite lexistence de griefs, c'est-à-dire de « faits constitutifs dune violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage ». Le grief et sa gravité sont laissés à lappréciation du juge. Il ne doit pas y avoir de réconciliation entre les époux. En cas de réconciliation, la faute ne peut plus être invoquée comme un grief.