Lors de la naissance, toute personne est considérée comme étant du sexe masculin ou féminin. Cette déclaration ne peut être modifiée. Le prénom individualise une personne dans son cercle familial. Les prénoms choisis par le père et la mère peuvent atteindre le nombre maximum de quatre et sont notifiés dans lacte de naissance. Le choix des prénoms est tout à fait libre.
Le choix du prénom est contrôlé par les autorités administratives. Le choix du ou des prénoms de lenfant associé au nom ne doivent pas être contraires à lintérêt de lenfant ou au droit des tiers à protéger leur nom de famille. Le prénom, dans ce cas, peut être supprimé des registres détat civil et les parents sont obligés de choisir un autre prénom.
En théorie, il est impossible de changer de prénom. Mais, on reconnaît à toute personne qui justifie dun intérêt légitime, la possibilité de changer de prénom. On peut aussi demander à ajouter ou supprimer des prénoms. Cette requête peut être formulée par la personne elle-même ou si elle est mineure par son représentant légal. La notion dintérêt légitime se matérialise par la régularisation dun état de fait constitué par lusage prolongé dun prénom, le souci de favoriser lintégration dans la société française lorsque le prénom à une consonance ou un caractère étranger par exemple.
Le nom est lappellation obligatoire qui permet de désigner une personne dans sa vie familiale et sociale. Il est dusage que lenfant né de parents mariés porte le nom de son père. Le principe est la transmission du nom par filiation. En effet, le nom est héréditaire car il est forcément celui de ses père et mère ou de lun des deux. Le nom attribué à la naissance suite à la filiation est lui aussi en principe immuable. Mais une personne peut changer de nom, en cas de changement dans sa filiation, ou de possibilité légale. La règle imposée est que le consentement personnel de lenfant de plus de treize ans est nécessaire en cas de changement de son nom, lorsque cette modification nest pas entraînée par létablissement ou la modification dun lien de filiation. Les parents sont libres de choisir le nom de leur enfant : soit le nom du père, celui de la mère ou leurs deux noms côte-à-côte. Pour que cette règle puisse être appliquée, il faut que la filiation de lenfant soit établie au jour de la déclaration de sa naissance à légard de ses deux parents.
Depuis 2005, en cas de désaccord des parents ou à défaut de choix, lenfant portera le nom du parent qui laura reconnu en premier. En cas détablissement successif de la filiation, lenfant portera le nom de celui des deux parents qui laura reconnu en premier. La mère peut donc transmettre son nom dès lors quelle établit la filiation de son enfant à son égard avant le père. En cas dadoption plénière qui entraîne la rupture totale avec la famille de sang, lenfant adopté prend le nom de ladoptant et perd son nom dorigine. Lenfant pourra donc porter le nom de sa nouvelle mère, ou de son père adoptif ou des deux, sil y a déclaration conjointe. En cas dadoption simple, lenfant est rattaché à deux familles, sa famille dorigine et adoptive. Lenfant adopté portera le nom de ladoptant accolé à son nom dorigine. Si ladoptant est une personne seule, le nom de ladopté résultera de lajout de son nom et de celui de ladoptant.
La possibilité duser du nom dune personne est prévue en cas de mariage et de filiation. Lusage voulait que la femme mariée perde son nom de jeune fille pour prendre celui de son époux. Ce droit cesse en cas de divorce, mais pas en cas de veuvage. Mais il ne sagit que dun droit ou non dune obligation, car la femme mariée peut continuer à porter son nom de naissance.
Dans lhypothèse dun divorce, chaque époux perd lusage du nom de son conjoint. Il existe des exceptions mais elles sont limitées. En effet, lépoux peut conserver lusage du nom de lautre avec son accord, ou avec une autorisation légale, sil justifie dun intérêt particulier pour lui-même (activité professionnelle pour laquelle il serait préjudiciable de changer de nom par exemple) ou ses enfants.