Discrimination et harcèlement moral au travail




En droit du travail, on applique le principe d’égalité pour différents aspects. La non-discrimination est un principe fondamental en droit du travail. Aucune discrimination ne doit exister lors de l’embauche entre les différents candidats. L’employeur qui recrute doit utiliser exclusivement des critères objectifs pour faire son choix afin de faciliter le respect du principe d’égalité. Ce principe de non-discrimination s’applique aussi pendant toute la durée du contrat de travail et à sa fin, c’est-à-dire lors des procédures de licenciements. Ces dernières doivent s’effectuer de façon objective.

La discrimination inclut la discrimination raciale, la discrimination sexuelle, entre autres. De plus, il existe un principe d’égalité de rémunération des hommes et des femmes. Cependant, « à travail égal, salaire égal », est une formule qui n’est pas toujours respectée, la règle étant bien souvent outrepassée. Concernant les femmes enceintes, en principe, ces dernières ne peuvent être désavantagées en raison de la grossesse et doivent être traitées comme les autres. Enfin, une exception au principe de non-discrimination est la discrimination positive qui consiste en quelque sorte à établir un système de quotas prévoyant qu’il faudra embaucher tel nombre de personnes d'une certaine catégorie. Ce principe, critiqué par certains, tend à s’appliquer plus ou moins difficilement.

Le harcèlement moral au travail est une conduite abusive de la part d’une personne en position de supériorité, par des gestes, des paroles, des comportements, des attitudes répétées, visant à dégrader les conditions de travail de la victime, et plus largement son quotidien. Le harcèlement moral est un délit. Il est défini par le Code du Travail, et est réprimé par le Code pénal.

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