La durée légale de travail




La durée légale du travail ne constitue ni un maximum ni un minimum. En effet, il est possible pour un salarié de réaliser des heures supplémentaires, ou bien de travailler à temps partiel. Lorsque l'on mesure le temps de travail, certaines activités ne sont pas prises en compte (par exemple le temps de trajet pour se rendre sur le lieu de travail ou à son domicile, temps d’habillage et de déshabillage…).

Au cours d'une même semaine, la durée du travail ne peut dépasser quarante-huit heures et la durée journalière de travail ne doit pas dépasser dix heures. Des dérogations par le biais d’accords collectifs ou de décrets restent possibles. Selon les textes européens, les salariés doivent bénéficier d’un temps de pause d’une durée minimale de vingt minutes lorsque le temps de travail journalier est supérieur à six heures et ils doivent bénéficier d'un repos minimum de onze heures consécutives par tranche de vingt-quatre heures. Les conditions de dérogations sont prévues par un décret qui permet par accord collectif, de réduire ce repos à un minimum de neuf heures. Un salarié doit bénéficier d'un repos de trente-cinq heures continues. De nombreuses conventions collectives prévoient le bénéfice de repos hebdomadaires supplémentaires ou le travail sur cinq jours par semaine. La loi pose le principe du repos hebdomadaire le dimanche mais il existe de nombreuses dérogations.

Le travail de nuit, celui effectué entre vingt-et-une heures et six heures du matin, est interdit pour les jeunes de moins de dix-huit ans mais il existe des dérogations accordées par l’inspecteur du travail pour certains emplois. On qualifie de travailleur de nuit celui dont le travail quotidien habituel contient au moins trois heures de nuit deux fois par semaine. Leur temps de travail est limité à huit heures par jour (au lieu de dix heures).

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