Sanction des infractions commises dans le cadre du travail




Qu’ils s’agissent d’infractions commises par l’employé ou d’infractions commises par l’employé dans le cadre des relations de travail qui les unissent, la juridiction des Prud’hommes sera compétente car il s’agit de litiges du travail.

Les infractions commises par l’employé peuvent être de simples infractions comme le non-respect de la durée hebdomadaire du travail (un travailleur qui n’effectue pas le nombre d’heures prévues dans son contrat de travail). A l’inverse, un salarié contraint d’effectuer beaucoup plus d’heures, dépassant ainsi la durée légale, sans recevoir de compensation, sera face à une infraction commise par son employeur. Dans tous les cas, c’est le tribunal des Prud’hommes qui décidera de l’indemnisation due à l’une ou à l’autre des parties qui a subi un dommage lié à l’exécution ou à la non-exécution du contrat de travail.

Concernant les dommages causés à un tiers par l’employé, l’implication et le comportement du salarié ayant entraîné le dommage permettra de savoir qui engage sa responsabilité. Un salarié conduisant un véhicule en état d’ébriété en exécutant son travail par exemple, verra sa responsabilité personnelle engagée, indépendamment de son employeur ou de son entreprise. A l’inverse, si le dommage est causé au tiers, par l’employé, dans l’exécution normale de son contrat de travail (l’employé ayant respecté toutes les conditions de sécurité qui lui sont imposées), c’est la responsabilité de l’entreprise qui sera engagée, mais pas la responsabilité personnelle de l’employeur.

Si des indemnités sont attribuées, comme une indemnité de licenciement, elles ne seront pas imposables fiscalement. C’est le Conseil des Prud’hommes qui déterminera le montant de l’indemnité à attribuer. Le préavis et l’indemnité de licenciement ne s’appliquent pas au salarié qui est licencié suite à la commission d’une faute grave.

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