Certaines personnes qui participent à une infraction ne peuvent pas être reconnues comme auteur. Ces personnes sont lauxiliaire et lauteur moral. Cela ne veut pas dire quelles soient assurées de limpunité, au contraire, elles sont considérées comme complices. Un complice est une personne qui sassocie par des moyens prévus par la loi à linfraction commise par autrui sans réaliser elle-même lélément matériel de cette infraction. On parle de lauteur principal pour celui qui réalise cet élément, par opposition au complice. Cependant, il existe un débat sur la nature de lacte de complicité. On appel son acte le fait principal ou le fait de complicité. Pour certains auteurs, celle-ci est une infraction à part entière, le complice serait auteur de son infraction de complicité. La conception moniste affirme quil ny a quune infraction mais réalisée de deux manières, au titre de laction par lauteur principal et au titre de la complicité par le complice. Cette dualité de conception peut produire parfois des effets mais dans la plupart des cas, rien ne change, on arrive aux mêmes conséquences.
La complicité peut être retenue pour toutes les infractions (contravention, délit, crime). La personne qui se rend légalement complice dune infraction sera punissable comme si elle avait commis elle-même linfraction. Il existe deux types de complicité : la complicité par instigation et la complicité par facilitation (qui pour cette dernière ne se conçoit que pour les crimes et délits). Toutefois, certaines dispositions réglementaires prévoient une sanction pour les personnes qui aident à la commission dune contravention. De plus, il existe des infractions qui consistent à aider ou assister un délinquant dans des conditions identiques à celles prévues pr le code pénale mais qui seront traitées comme infractions autonomes.