Indemnité de licenciement légale et conventionnelle, quelles différences ?




En cas de rupture du contrat de travail, il existe deux catégories d'indemnités de licenciement : l’indemnité légale de licenciement et les indemnités conventionnelles de licenciement. Ces deux indemnités ne sont pas cumulables. Le salarié ne peut prétendre qu’à celle qui lui est la plus favorable.

L’indemnité légale de licenciement est l’indemnité minimale prévue par la loi en cas de rupture d’un contrat de travail à durée indéterminée. Tous les salariés y ont droit, qu’ils soient licenciés pour cause personnelle ou pour motif économique, s’ils ont au moins une année d’ancienneté dans l’entreprise.

L’indemnité conventionnelle de licenciement est une indemnité qui a été négociée entre les partenaires sociaux lors de la négociation de la convention collective applicable à une activité ou de l’accord d’entreprise applicable à une unité de production. Son montant est systématiquement plus favorable au salarié que celui de l’indemnité légale.

En cas de contrat à durée déterminée, une indemnité spéciale appelée indemnité de précarité se substitue à l’indemnité de licenciement. Les salariés qui n’ont pas atteint une année d’ancienneté à la date du licenciement n’ont pas droit à l’indemnité de licenciement. Les salariés qui sont licenciés pour faute (grave ou lourde) n’ont pas droit à l’indemnité de licenciement légale ou conventionnelle. En cas de démission, l’indemnité de licenciement n’est pas due.

L’indemnité de licenciement n’est soumise ni aux cotisations sociales (patronales ou salariales), ni à l’impôt sur le revenu. Elle n’est pas soumise non plus à la CSG (Contribution Sociale Généralisée) ou à la CRDS (Contribution pour le Remboursement de la Dette Sociale).

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