Le cautionnement judiciaire




Le cautionnement est une mesure particulière décidée par le Juge d'instruction qui fixe le montant, les délais de versement, les modalités de paiement, la partie versée à la victime à titre de provision, en accord avec la personne placée sous contrôle.

Le cautionnement répond principalement à deux nécessités. Il s’agira d’assurer la représentation de la personne mise en examen, du prévenu ou de l’accusé à tous les actes de la procédure et d’assurer certains paiements.

Le cautionnement est divisé en deux parties pour répondre à ces deux nécessités. La première partie du cautionnement. Si la personne mise en cause est condamnée et qu’elle satisfait aux obligations du contrôle judiciaire, du procès, et s’est soumise à l’exécution du jugement, cette partie du cautionnement sera remboursée. Mais si la personne est condamnée et qu’elle n’a pas satisfait à toutes les obligations du contrôle judiciaire, du procès et de l’exécution du jugement, la première partie du cautionnement est acquise à l’Etat. Si la personne mise en cause n’est pas condamnée, la première partie du cautionnement est remboursée, même si elle ne s’est pas soumise à toutes les obligations du contrôle judiciaire.

La seconde partie du cautionnement sert de garantie mais aussi de paiement, notamment pour la réparation des dommages causés par l’infraction, les restitutions, la dette alimentaire si la personne est poursuivie pour non-paiement de celle-ci ou encore les amendes. Le surplus du cautionnement non utilisé est restitué en cas de non lieu, d’acquittement ou d’exemption de peine. Quand il y a condamnation, il est restitué lorsque ladite condamnation est devenue définitive.

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