Le respect la dignité de la personne




Tout être humain, quelque soit sa race, sa religion ou sa croyance possède des droits inaliénables et sacrés. Le droit à la dignité de la personne humaine fait parti de ces droits. Il consiste en effet au respect du corps humain, le droit à la vie, tout ce qui touche au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain et enfin l’assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal. C’est ainsi dans cette optique qu’il a fallu se pencher sur la question de l’avortement (IVG), ou encore sur le clonage humain et le don d’organe.

Pour ces dernières questions, le code pénal encadre de manière restrictive ces possibilités et réprime sévèrement le trafic d’organe et tout élément du corps humain. Le principe suivi est celui de la primauté de la personne humaine, le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie et l’inviolabilité, l’intégrité et l’absence de caractère patrimonial du corps humain. Cela signifie que le corps humain n’est pas une chose dont on peut disposer librement même avec le consentement de la personne concernée. Il ne peut donc pas faire l’objet de transactions en vue de s’enrichir par exemple.

Le principe de dignité a été vu de manière extensive par le Conseil constitutionnel qui y inclus, le droit de toute personne de disposer d’un logement décent. Cependant, l’inviolabilité du corps humain n’est pas invocable dans le cas par exemple d’une procédure d’enquête criminelle impliquant le prélèvement de salive ou cheveux, dès lors que ce n’est pas douloureux, intrusif ou attentatoire à la dignité de l’intéressé et si des indices sérieux laissent à penser que cette démarche permettrait de confirmer la culpabilité de cette personne.

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