Comment optimiser ses charges fiscales ?




L’optimisation fiscale permet aux contribuables de réduire le montant de leur imposition en réalisant certains investissements. Elle s’adresse aussi bien aux particuliers, qu’aux entreprises ou aux travailleurs indépendants. On parle d’optimisation fiscale internationale lorsque le contribuable organise sa situation fiscale en France et à l’étranger. L’optimisation fiscale ne constitue pas une fraude fiscale. En effet, il n’y a pas de détournement de la loi mais on utilise tous les moyens légaux pour réduire l’imposition. Il est possible d’agir de trois manières : sur la comptabilité et les finances, sur la fiscalité et sur les lois. Tout d’abord, l’entreprise doit établir ses comptes et enregistrer toutes ses opérations financières. Elle peut choisir de ne pas déduire certaines dépenses immédiatement, en différer le paiement et attendre le moment opportun. Par exemple, elle pense que l’impôt sur les sociétés va diminuer dans les prochaines années. Ensuite, l’entreprise peut utiliser les mesures fiscales votées par le gouvernement pour réduire les impôts. Enfin, l’entreprise payera moins d’impôts si elle est bien organisée sur le plan juridique. Par exemple, il est plus intéressant pour une entreprise d’avoir son siège social et ses filiales dans des pays différents.

Il existe plusieurs options fiscales. Elles dépendent de l’impôt concerné. Par exemple, s’agissant de l’impôt sur le revenu, elles concernent la zone de localisation de la société, le choix du régime d’imposition, le choix entre inscrire au bilan de l’entreprise ou dans le patrimoine privé certains éléments (titres, immeubles,…). L’optimisation fiscale se traduit principalement dans des choix d’investissement et de financement particuliers. Il faut au préalable étudier les risques et le rendement, les privilèges fiscaux qui sont liés à chaque type de placement financier. L’entreprise pourra choisir entre acheter ou louer des biens d’investissements.

On note trois grandes directions pour optimiser ses impôts : transférer les bénéfices, délocaliser les bénéfices, classifier les montages financiers. Les mesures de défiscalisation sont nombreuses : investissements dans secteurs zones géographiques (les DOM TOM par exemple) ou dans des secteurs économiques (le secteur locatif par exemple). Généralement, les grands groupes d’entreprises choisissent de créer des sociétés offshores ou des sociétés holding. La société offshore est immatriculée dans un Etat qui présente un certain nombre d’avantages fiscaux : réduction de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur la fortune ; taux réduits pour l’imposition des dividendes ; taux réduits sur les droits de propriété intellectuelle ; exonération d’impôt sur les revenus du commerce maritime. Parmi les territoires concernés on peut citer les îles Bahamas, les îles vierges britanniques ou encore Belize. La création d’une société offshore n’est pas illégale. Mais, le contribuable a l’obligation d’en déclarer l’existence. Bien souvent, il faudra aussi ouvrir une succursale en France. Les sociétés holding regroupent des actionnaires de plusieurs sociétés. Elles offrent de nombreux avantages fiscaux. Entre autres, le contribuable qui possède des propriétés foncières n’aura pas à payer d’impôts en cas de plus-values, de transfert de propriété ou d’héritage.

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