La différence entre erreur médicale et faute médicale




Les termes d’erreurs médicales ou « bavure médicale » apparaissent de plus en plus souvent dans les journaux. Mais qu’est-ce qu’une erreur médicale ?

L’erreur médicale peut se définir comme étant le fait de se tromper, par rapport à des pratiques moyennes couramment employées en l’état actuel des connaissances médicales. Dans ce domaine, lorsqu’elles sont reconnues et analysées, les erreurs peuvent permettre de faire avancer la médecine. Elles rappellent que le risque zéro n’existe pas et que la médecine est exercée par des humains qui peuvent être faillibles.

Pour que le malade puisse dépasser le préjudice lié à une erreur médicale dont il a été victime, il est indispensable que l’erreur soit reconnue par celui qui l’a commise. La loi l’impose désormais en obligation faite à tout professionnel de santé d’informer le patient des dommages survenus.

D’autre part, afin d’éviter certaines erreurs, il est important d’établir une réelle communication entre le professionnel de santé et le patient. Toutefois, il est important de distinguer une erreur d’une faute. La médecine n’étant pas une science exacte, l’erreur peut être issue de l’aléa de la discipline. La faute qui est la seule à pouvoir entraîner la responsabilité du praticien, constitue un manquement à un devoir. Le fait de ne pas avoir cherché à faire un diagnostic ou de l’avoir effectué sans s’être entouré des moyens permettant de l’établir (examens complémentaires, envoi du patient devant un spécialiste…) constitue une faute. Ainsi, l’erreur de diagnostic ne constituera une faute que si l’examen et les investigations nécessaires n’ont pas été effectués préalablement au diagnostic et si celui-ci a été établi conformément aux données acquises de la science.

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