La prise en charge des incidents aériens




On parle bien souvent de « crash » pour désigner un accident d’aviation. C’est un terme anglais qui est passé dans le langage courant. Par définition, le « crash » est l’atterrissage très brutal d’un aéronef. Par extension, on désigne, à tort, par « crash », un aéronef qui s’écrase. Mais, il ne faut pas confondre un atterrissage « forcé » qui est le cas dans lequel l’aéronef se pose normalement mais en dehors de la procédure prévue et un atterrissage avec « en détresse » ou « crash » (par exemple, suite à un détournement d’avion).

Lorsqu’il arrive une catastrophe aérienne, les secours vont tout d’abord sur les lieux pour rechercher des survivants. En général, ils mettent en œuvre un plan d'urgence. Ils doivent prendre en compte les difficultés rencontrées et le nombre important de victimes. Des enquêteurs sont chargés de trouver les boîtes noires et de faire l’analyse des renseignements dont ils disposent. En France, ils font partie du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) du Ministère des Transports. Le BEA est concerné si le vol partait ou arrivait en France et qu’il s'est écrasé dans un autre Etat. Toutefois, c’est le bureau local qui dirige l’enquête. Intervient aussi la division « gestion des accidents » de la compagnie aérienne, du constructeur aérien ou d'un ou plusieurs organismes d'assurance. La compagnie aérienne et les autorités civiles du lieu de l’accident se chargent d’accueillir et d’informer les proches des victimes. Généralement, ils mettent en place une cellule psychologique. Les résultats de l'enquête ne peuvent être connus qu’après plusieurs mois voire plusieurs années. Ils sont utilisés pour : indemniser les victimes par les compagnies d’assurance et rechercher les responsables ; corriger les défauts des avions concernés ; corriger les défauts des procédures employées.

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