Le traitement des déchets routiers




Une route nécessite des matériaux pour sa construction et son entretien : granulats, bitume, ciment,… Les activités d’entretien et d’exploitation des réseaux routiers produisent des déchets routiers (près de 297 millions de tonnes de déchets par an).

Les déchets routiers sont classés en trois catégories : les déchets inertes, les déchets ménagers ou assimilés et les déchets dangereux. Les déchets inertes sont ceux qui ne subissent aucune modification physique, chimique ou biologique importante. Il s'agit principalement de cailloux, de terres,… Les déchets dangereux sont ceux qui ont des impacts négatifs sur l’environnement. Le maître d’ouvrage de l’infrastructure est responsable des déchets routiers produits. Il doit en assurer l’élimination (mise en décharge, recyclage, réutilisation,…). Le gestionnaire du réseau routier est chargé d’organiser la collecte des éléments détériorés ou usagés. Dans le cas des chantiers de travaux publics, on distingue les déchets de conception des déchets de fonctionnement. Les déchets de conception sont ceux qui sont nécessités par la réalisation de l'infrastructure (par exemple, les déchets de démolition d'anciennes chaussées). Les déchets de fonctionnement sont ceux qui sont liés aux techniques utilisées par l'entreprise de travaux publics (par exemple, les huiles usagées de moteur ou encore les excédents de fabrication de béton).

La loi impose de recycler et de valoriser au maximum les matériaux et les déchets qui sont issus de l’ensemble des secteurs d’activités industriels dans le respect des exigences technologiques, environnementales et de santé publique.

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