En premier lieu, le mariage ne peut avoir lieu dans le cas où il existerait un lien de parenté entre les futurs époux. Il est ainsi interdit aux membres dune même famille pour des raisons physiques et de convenance de se marier entre eux. Cette règle sapplique tant à la lignée directe (frères et surs) quà la famille éloignée (grand oncle et tantes ) et les enfants adoptifs que ce soit les enfants adoptifs entre eux, les enfants adoptifs et les enfants de ladoptant ou encore quelque membre que ce soit de la famille adoptive envers les enfants adoptés. Le mariage est également impossible entre beaux-parents et gendre ou bru, entre beaux-enfants et parâtre (mari de la mère) ou marâtre (épouse du père) lorsque la personne créant l'alliance est toujours vivante.
Il existe cependant des dispenses à ces prohibitions. Ainsi, sur accord du Chef de lEtat, dans le cas où la personne créant le lien de parenté est décédée, le mariage pourra être envisagé. Une dispense du Chef de lEtat devra être demandée, il faudra justifier dune cause grave. Pour les parents directs (mariage ascendant descendant) ainsi que les frère et sur cette dispense est impossible à obtenir. Néanmoins, cela est possible dans les familles adoptives, entre enfants adoptifs de la même personne, entre adoptés et enfants de ladoptant, entre conjoints de ladoptant et adoptés, tout cela si la personne créant lalliance est décédée. Il en est de même pour les mariages entre oncle et nièce ou entre tante et neveu, une dispense pourra être obtenue si une cause grave le justifie. Enfin, le mariage entre beaux-parents et gendre ou bru, et entre beaux-enfants et parâtre ou marâtre, est lui aussi possible lorsque la personne à lorigine de l'alliance est décédée.
En second lieu, la loi prohibe la polygamie. Par conséquent, le mariage ne peut avoir lieu si le mariage antérieur nest pas dissous. La bigamie est en effet punie dun an demprisonnement et de 45 000 damende - lOfficier de létat civil qui célèbre un tel mariage en connaissance de cause encourt la même sanction.