Pour ou contre l'auto-entrepreneuriat ?




Dans un premier temps, voici les principaux avantages. Le régime de l’auto-entreprenariat est avantageux pour ceux qui souhaitent exercer une petite activité à forte valeur ajoutée et qui ne nécessite pas beaucoup d’investissements et de stocks. Les démarches administratives sont simplifiées. Les seules obligations comptables de l’auto-entrepreneur sont de tenir un livre de recettes et un registre des achats. L’auto-entrepreneur ne facture pas la TVA. On dit qu’il bénéficie de la franchise de TVA. Le régime est donc particulièrement intéressant pour ceux qui effectuent peu d’achats et qui font peu appel à des prestataires. Le calcul et le règlement des cotisations sociales sont simplifiées : il n’y a pas de paiement ni de déclaration à faire en l’absence de chiffre d’affaires. Il est possible d’opter pour le versement fiscal libératoire et les cotisations sociales sont plafonnées. L’auto-entrepreneur connaît à chaque fin de mois ou à chaque fin de trimestre l’état exact de sa trésorerie. Par ailleurs, il est dispensé de l’immatriculation au Registre du commerce et des sociétés et au Répertoire des métiers. Les auto-entrepreneurs artisans sont dispensés du stage de gestion. Enfin, le patrimoine de l’auto-entrepreneur est protégé : il peut faire une déclaration d’insaisissabilité de son habitation principale et de tous ses biens immobiliers chez un notaire.

Dans un second temps, voici les principaux inconvénients. Le régime de l’auto-entreprenariat est peu adapté aux personnes qui vont effectuer des gros achats ou qui vont avoir des frais importants (stocks, machines, transport,…). Il n’est pas non plus recommandé aux personnes qui envisagent de développer rapidement leur activité. Effectivement, les charges engagées pour l’activité ne sont pas comptabilisés pour leur valeur réelle. De plus, il n’y a pas de récupération de la TVA. Il y a des plafonds du chiffre d’affaires à respecter pour continuer à bénéficier du régime. On calcule les charges sociales sur le chiffres d’affaires et non pas sur les bénéfices réalisés par l’entreprise. Par conséquent, il n’est pas possible de déduire les frais d’activités (frais de main d’œuvre, frais de transport,…) dans le calcul du prélèvement fiscal libératoire.

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