Promesse unilatérale de vente et compromis de vente - les formalités nécessaires




La promesse unilatérale de vente peut prendre la forme d’un acte authentique ou d’un acte sous seing privé. L’acte authentique est rédigé par le notaire. L’acte sous seing privé est rédigé par les parties, seules ou avec l’assistance d’un professionnel (un avocat ou un agent immobilier par exemple). Dans le cas d’un acte sous seing privé, il faudra obligatoirement enregistrer la promesse de vente à la recette des impôts dans un délai de dix jours à compter de la date de l’acceptation par le bénéficiaire. A défaut, la promesse de vente est nulle. Les droits d'enregistrement s'élèvent à environ 125 euros. A cela, on ajoute un timbre fiscal de 3 euros par page. L’enregistrement garantit la validité juridique de la promesse unilatérale de vente.

Un compromis de vente n'a pas besoin d'être soumis à la formalité de l'enregistrement. Le compromis de vente est aussi appelé promesse synallagmatique de vente. Ce qui signifie qu’il créé des obligations pour les deux parties : le vendeur s'engage à céder son bien et l'acquéreur s’engage à acheter le bien. Le compromis de vente peut contenir des clauses suspensives. Autrement dit, la vente ne devient définitive que si les conditions énumérées dans l’acte ont été réalisées. L’acquéreur a la possibilité de se rétracter. Il verse alors des arrhes qu'il abandonnera s'il ne veut plus acheter, le vendeur devra verser le double des arrhes si c'est lui qui ne poursuit pas la vente. Si le compromis de vente comporte des clauses suspensives, il faudra payer des frais d'enregistrement. En revanche, s'il ne comporte pas de clauses suspensives, il est considéré comme une vente définitive. Les droits d’enregistrement sont dus dans le mois qui suit la signature du compromis.

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