Le droit au respect de la dignité de la personne




Le droit fondamental de toute personne malade au respect de sa dignité et de son intimité est un principe majeur duquel découlent les autres droits au bénéfice des patients. Il ne s’agit pas d'un droit nouveau mais de la formulation d’un principe à valeur constitutionnel de sauvegarde de la dignité de la personne humaine affirmé par le Conseil constitutionnel.

Le droit au respect de la dignité du patient doit lui être garanti à tout moment de sa prise en charge par les personnels de santé, en passant par son admission et jusqu'à à sa sortie de l’établissement de soin ; qu'il s'agisse d'actes médicaux proprement dits ou d'hygiène et de soins (soins, toilettes, consultations et visites médicales, traitements pré et post opératoires, radiographies, brancardages). Il s’étend aussi aux actes dans le cadre d’un enseignement clinique afin que les étudiants soient avisés des droits des malades.

Respecter la dignité du patient passe par une estime réciproque. Le professionnel doit soigner son patient avec dévouement et lui accorder le soutien psychologique nécessaire, il doit respecter son droit à l'information et son droit à la préservation du secret professionnel.

Le personnel soignant doit également être particulièrement attentif dans les situations de fin de vie, ils se doivent d'être vplus vigilant au contact de ces personnes vulnérables et affaiblies.

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