Quel est le délai dont dispose l'administration fiscale pour agir ?




Pour effectuer un redressement fiscal, l’Administration a un délai pour agir. C’est ce qu’on appelle le délai de prescription. Les règles varient selon que le contribuable est un particulier ou une entreprise.

S’agissant des particuliers, voici quelques exemples. Pour l’impôt sur le revenu, le délai de prescription est de 3 ans, soit le 31 décembre de la troisième année qui suit celle au titre de laquelle l’impôt aurait du être payé. Le délai est porté jusqu’à dix ans maximum lorsqu’une erreur apparaît au cours de la réclamation ou devant un tribunal. Pour la taxe foncière, c’est le 31 décembre de l’année suivant celle au titre de laquelle la taxe devait être payée. Pour les droits d’enregistrement, c’est le 31 décembre de la troisième année suivant l’enregistrement de l’acte ou la déclaration de succession. Le délai est porté jusqu’à six années lorsque l’Administration a du entreprendre des recherches (insuffisances dans les déclarations). Pour l’impôt de solidarité sur la fortune, c’est le 31 décembre de la troisième année suivant celle au titre de laquelle l’impôt devait être payé. Le délai est porté jusqu’à six années lorsque l’Administration a du entreprendre des recherches (insuffisances dans les déclarations).

S’agissant des entreprises, voici quelques exemples. Pour l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés, l'administration peut agir jusqu'au 31 décembre de la troisième année suivant celle au titre de l’impôt était dû. Le délai est porté au 31 décembre de la sixième année dans certains cas. Par exemple, la déclaration a été déposée tardivement. Il pourra courir jusqu’à dix années maximum lorsque l’erreur apparaît lors d’une réclamation ou devant un tribunal. Pour la taxe sur les salaires, le 31 décembre de la troisième année suivant celle au titre de laquelle l’impôt aurait du être payé. Pour la taxe professionnelle, le 31 décembre de la troisième année suivant celle au titre de laquelle le paiement était exigé. Pour la taxe sur la valeur sur ajoutée, le 31 décembre de la troisième année qui suit. Le délai est porté au 31 décembre de la sixième année dans certains cas. Par exemple, pour une déclaration déposée tardivement.

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