Quelles sont les sociétés soumises au droit de la faillite ?




Toutes les entreprises ne bénéficient pas de la règlementation en matière de faillite. Certaines en sont exclues. Parmi les sociétés exclues du droit de la faillite on trouve : les sociétés en participation, les sociétés en formation, les sociétés crées de fait (c'est-à-dire les sociétés crées par le comportement de personnes qui se sont conduites comme des associés alors qu’aucun enregistrement de la société n’a été effectué), les sociétés nulles (c'est-à-dire les sociétés annulées parce qu’elles ne respectaient pas les conditions d’existence des sociétés). Les sociétés nulles sont également appelées société de fait qu’il faut donc distinguer des sociétés crées de fait. Est également exclues du droit de la faillite les groupes de société. Chaque filiale du groupe entre dans le droit de la faillite mais pas le groupe en lui-même qui ne peut donc pas être mis en faillite. Par ailleurs, sont exclus du droit de la faillite les entreprises publiques. Ainsi, lorsque l’Etat possède au moins 50% du capital de la société plus une action, il s’agit alors d’une entreprise publique, et comme telle, elle ne sera pas soumise au droit de la faillite.

Les sociétés bénéficiant du droit de la faillite

Le commerçant entre dans le périmètre du droit de la faillite. Précisons qu’est commerçant celui qui exerce des actes de commerce. Ainsi, même s'il n’est pas inscrit au registre du commerce et des sociétés mais qu’il effectue des actes de commerce, on peut le qualifier de commerçant et donc soumis au droit de la faillite.

De plus, si le commerçant, lors de sa cessation d’activité (à cause de mort, retraite…) était en situation de cessation des paiements, pendant un an après cette cessation des paiements, les créanciers, le ministère public ou le tribunal sur auto saisine pourront ouvrir une procédure de redressement judiciaire.

Les artisans entrent également dans le périmètre du droit de la faillite. Précisons que les artisans sont les personnes immatriculées au répertoire du métier. Contrairement aux commerçants où l’inscription au registre du commerce ne donne que la présomption de la qualité de commerçant, ici, pour être artisan, il faut obligatoirement être inscrit au répertoire du métier. Lorsque l’artisan a cessé son activité en étant en situation de cessation des paiements, il sera toujours possible d’ouvrir contre lui une procédure de redressement judicaire.

L’agriculteur entre lui aussi dans le périmètre du droit de la faillite. De même, si l’agriculteur cesse son activité en étant en situation de cessation de paiements, durant un an après cette cessation des paiements, il sera possible d’ouvrir contre lui une procédure de redressement judicaire.

Enfin, les professions indépendantes ou libérales entrent également dans le périmètre du droit de la faillite.

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