Le congé pathologique prénatal concerne les femmes qui présentent une grossesse à risques : hypertension artérielle ; diabète ; risque de fausse couche. Létat de santé de la maman nécessite le repos complet avant la naissance pour mener la grossesse à terme. Il est indemnisé comme le congé maternité. Il est prescrit sur certificat médical par un gynécologue ou un médecin généraliste. Il est de quatorze jours consécutifs ou non. Il doit être pris avant la durée légale du congé maternité. Il ne peut pas être reporté après laccouchement. Il faut prévenir lemployeur par lettre recommandée avec accusé de réception et joindre le certificat médical du médecin. Dès la réception de larrêt de travail, lemployeur doit rédiger une attestation de salaire qui permettra à la Caisse Primaire dAssurance Maladie (CPAM) de calculer le montant des indemnités journalières si la salariée remplit les conditions requises. Par ailleurs, le gynécologue ou le médecin généraliste peut proposer un arrêt maladie aux mamans lorsque les suites de laccouchement sont difficiles. Cest le congé pathologique postnatal. Par exemple, la femme a accouché par césarienne ou elle souffre du baby blues.
Enfin, la future maman peut bénéficier dun congé maternité pour une grossesse pathologique liée à une exposition au Distilbène. Il faut fournir le certificat médical qui prescrit larrêt de travail. Le service médical de la CPAM doit donner son accord. Il débute le premier jour de l'arrêt de travail et prend fin au plus tard la veille du congé prénatal. La salariée ne pourra pas reporter une partie de son congé prénatal après laccouchement.