Comme pour nombre dinfractions, seuls certains cas peuvent justifier le recours à la violence.
En premier lieu, un ordre de la loi. Une personne qui a accomplit un acte prescrit ou autorisé par la loi nest pas responsable. Toutefois, cet acte doit rester dans la limite de ce qui est nécessaire et donc être proportionnel.
En second lieu un commandement de lautorité légitime. Si lacte est légal et lordre issu dune autorité légitime (un supérieur hiérarchique par exemple), la responsabilité pénale de la personne accomplissant cet acte ne sera pas retenue.
Enfin la légitime défense. Une personne accomplit un acte de violence en riposte à un acte qui aurait pu porter atteinte à sa personne, celle-ci ne sera pas reconnue pénalement responsable à condition que la riposte ne soit pas disproportionné par rapport à lagression et quelle nintervienne pas dans un laps de temps trop éloigné (sinon il sagit dune simple vengeance).
Lerreur sur la personne ne peut pas être retenue car lacte de violence est un agissement volontaire.
En ce qui concerne le consentement de la victime, c'est le cas par exemple des personnes participant à certaines activités et en acceptant les risques qui peuvent en découler, notamment dans le cadre de la pratique dun sport, la responsabilité pénale ne sera pas retenue si les participants respectent les règles du jeu. En cas dagression ou de coups volontaires transgressant les règles du jeu, les juges peuvent retenir la violence.
Le cas particulier du droit de correction des parents et des personnes qui disposent dun pouvoir disciplinaire sur les enfants. Les parents et enseignants disposent dun droit de correction strictement limité. Les éducateurs nont pas de tels pouvoirs. Pour ce qui est des enseignants, le pouvoir disciplinaire doit sexercer de manière inoffensive. Les traitements inhumains et dégradants (châtiments corporels entre autres) ne sont pas considérés comme des mesures éducatives. Pour ce qui est des parents, leur droit de correction est moins contesté. Toutefois, ils ne doivent pas dépasser les limites du droit de correction par les conséquences et la nature de lacte. Il faut remarquer que le droit de correction des parents est remis en cause avec le débat sur la « fessée » et on se dirige peu à peu vers une répression du recours à la violence sur les enfants, même venant des parents.