Les mesures mises en place pour garantir la parité homme/femme




L’égalité entre les hommes et les femmes est un droit fondamental. Depuis la Révolution française de 1789, les femmes ont acquis plusieurs droits. Par exemple, le droit de vote en 1944, l’ouverture aux études et aux emplois, le droit à l’interruption volontaire de grossesse en 1975, la protection contre leur conjoint,… Depuis quelques années, on tente d’accroitre la parité dans les domaines politiques et du travail. Mais, elles sont encore souvent minoritaires dans les postes à responsabilité.

Dans le domaine politique, la Constitution française prévoit un égal accès aux hommes et aux femmes dans l’exercice de fonctions politiques. Il y a des pénalités financières pour les partis politiques qui ne présentent pas autant de femmes que d’hommes aux scrutins uninominaux. Dans le domaine du travail, le principe est celui de l’égalité de traitement. Autrement dit, il ne peut y avoir de discrimination fondée sur le sexe. Le salarié, le candidat à un emploi et le stagiaire sont protégés lors du recrutement, contre les sanctions, le licenciement ou toute autre mesure discriminatoire (rémunération, avantage professionnel,...). Voici quelques exemples. Il est interdit de licencier une femme pour cause de grossesse. L’employeur ne peut pas indiquer sur une offre d’emploi le sexe du candidat qu’il recherche. L’employeur doit rémunérer de manière égale les hommes et les femmes pour un même travail. En revanche, il a le droit de prévoir des mesures spécifiques pour favoriser l’accès des femmes aux emplois. Par exemple, un contrat pour la mixité des emplois ou un plan pour l’égalité professionnelle.

Tous les ans, l’employeur doit remettre aux représentants du personnel un rapport écrit sur la situation comparée des modalités d’emploi et de formation des hommes et des femmes. La personne victime de discrimination peut d’adresser au Conseil des Prud’hommes et/ou au tribunal correctionnel. L’auteur de la discrimination risque des sanctions pénales : une peine de prison maximale de trois ans et une amende maximale de 45 000 euros. Il faut noter que l’on autorise les différences de traitement entre les hommes et les femmes lorsque le sexe est une condition essentielle du travail. C’est souvent le cas pour les activités professionnelles dangereuses.

Au niveau européen, on reconnaît l’interdiction des distinctions fondées sur le sexe ; l’égalité des droits et des responsabilités des époux ; la protection de la maternité et des femmes au travail ou encore la protection sociale et économique de la femme. Dans les pays en développement, l’égalité des sexes a un aspect particulier puisqu’elle participe à réaliser les objectifs du millénaire pour le développement (OMD). L’accès des femmes à la vie politique et sociale est un moyen pour leur garantir une autonomie. C’est pourquoi, on met l’accent sur la scolarisation des filles.

Malgré les progrès constatés, les discriminations envers les femmes sont encore nombreuses. Les femmes sont davantage confrontées au chômage que les hommes bien qu’elles aient davantage de diplômes universitaires. Pour une heure de travail, elles perçoivent un salaire de 17,8 % de moins que les hommes. Enfin, les femmes sont les principales victimes de violences, en particulier les violences sexuelles.

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