Combien coûte une adoption internationale ?




En Franec, l'adoption est gratuite, il en va tout autrement de l'adoption à l'étranger. En effet, l’adoption internationale peut constituer un acte extrêmement coûteux. Aussi, il est important de détenir un certain nombre d’informations avant de se lancer. Les coûts varient selon de nombreux facteurs dont le principal est le choix du pays d’origine de l’enfant. Le coût de l’adoption comprend dans un premier temps les frais de constitution du dossier en France (frais de légalisation, des documents de traduction, d’obtention d’agrément…). Ces coûts sont généralement très élevés. Viennent ensuite les frais liés à la procédure locale, c'est-à-dire dans le pays choisi. Ces prix varient selon les pays et de l’organisme choisi en cas de recours à un intermédiaire. Pour les Organismes autorisés pour l’adoption (OAA) par exemple, il faudra compter les coûts lié à leur collaboration avec des professionnels sur place (avocats, traducteurs…) et là encore les montants peuvent très élevés. A cela, il faut ajouter, dans le cas où le pays l’exige, le déplacement des futurs parents, les frais d’obtention du VISA ainsi que les frais de séjour qui varient selon la durée qui leur est imposée pour pouvoir adopter, puis les frais de voyage pour le retour de l’enfant. L’ensemble de ses frais s’élève généralement à plusieurs milliers d’euros.

En cas de recours à un OAA, cet organisme peut exiger une participation pour la procédure qu’elle prendra en charge. Il s’agira des frais d’élaboration du dossier, le paiement des intermédiaires. Là encore, les coûts varient selon les organismes et les pays et ne tiennent pas compte des frais de déplacement et de séjour. Le montant est généralement estimé entre 10 000 et 20 000€. Le passage par un OAA présente l’avantage pour les adoptants de connaître, dès le début de la procédure, les frais qu’ils auront à payer.

A cela, il faut ajouter que certains pays peuvent exiger un don à l’orphelinat, c’est le cas de l’Inde par exemple. Il convient toutefois de demeurer extrêmement prudent quant à ces dons puisque bien souvent ils servent comme moyens de pression sur les familles en difficultés afin de les pousser à abandonner leurs enfants. La convention de la Haye interdit formellement aux organismes intervenants dans les adoptions de tirer un gain matériel de l’aide qu’ils fournissent, seuls peuvent être payés les frais et honoraires (qui doivent demeurer raisonnables) des personnes intervenues dans le processus d’adoption.

Articles connexes

Rechercher parmi les articles juridiques