Les plus values sont elles soumises à l'impôts ?




Les plus-values sont les bénéfices qui sont réalisés lors de la vente d’un immeuble, d’un meuble ou encore la vente de valeurs mobilières (les actions par exemple). Elles sont imposables. Il y a des calculs différents suivant le bien qui est vendu. Il faut préciser que l’on considère qu’un échange est une double vente.

• La vente d’un immeuble

Le particulier est imposable lorsqu’il réalise des ventes immobilières pour son propre compte, directement ou par l’intermédiaire d’une société. Certaines ventes immobilières sont exonérées. C’est le cas notamment de la vente de la résidence principale, les ventes au profit d’organisme HLM ou encore des opérations de remembrement. Pour calculer la plus-value imposable, on fait tout d’abord la différence entre le prix de vente et le prix d’achat augmenté des dépenses de travaux. Puis, on applique un abattement de 10% par an au-delà de la cinquième année de la possession du bien. Enfin, on effectue un abattement de 1000 euros. Le prix de vente est le prix qui figure sur l’acte de vente, augmenté des dépenses liées à la vente. Le prix d’achat est le prix qui figure sur l’acte de vente, augmenté de 7,5%. Toutefois, le vendeur peut demander l’évaluation réelle des dépenses s’il peut les justifier. Pour un bien acquis suite à une donation ou une succession, on prend en compte la valeur du bien utilisée dans le calcul des droits de succession et de donation. Les dépenses de travaux sont celles qui sont nécessaires à la conservation ou à l’amélioration du bien. Il faut pouvoir les justifier. Néanmoins, pour les immeubles acquis depuis plus de cinq ans, il est possible de déduire 15% du prix d’achat, sans facture. Le montant de l’imposition est de 28,1% de la plus-value réalisée (contributions sociales comprises). Les ventes de forêts permettent de bénéficier d’une réduction d’impôt de 10 euros par hectare, par année de détention.

• Les ventes de meubles

Le particulier qui a son domicile fiscal en France est imposable lorsqu’il réalise des ventes de meubles pour son propre compte, directement ou par l’intermédiaire d’une société. Certaines ventes mobilières sont exonérées. C’est le cas notamment des ventes de meubles que l’on possède depuis plus de douze ans ; des ventes de véhicules automobiles ou encore des ventes d’appareils ménagers. Il y a des règles particulières pour les ventes d’objets d’art, de collection ou d’antiquité. Pour calculer la plus-value imposable, on fait tout d’abord la différence entre le prix de vente et le prix d’achat augmenté des dépenses de travaux. Puis, on applique un abattement de 10% par an au-delà de la deuxième année de possession du bien. Le prix de vente est le prix qui figure sur l’acte de vente, augmenté des dépenses liées à la vente. Le prix d’achat est le prix qui figure sur l’acte de vente, augmenté des dépenses liées à l’achat. Les dépenses de travaux sont celles qui sont nécessaires à la conservation ou à l’amélioration du bien. Il faut pouvoir les justifier. Le montant de l’imposition est de 28,1% de la plus-value réalisée (contributions sociales comprises).

La vente de valeurs mobilières

Le particulier qui a son domicile fiscal en France est imposable lorsqu’il réalise des ventes de valeurs mobilières pour son propre compte. Certaines ventes de valeurs mobilières sont exonérées. Pour calculer la plus-value imposable, il faut tout d’abord faire la différence entre le prix de vente et le prix d’achat. Puis, on applique un abattement d’un tiers par année de détention au-delà de la cinquième année. Sont concernées les ventes d’actions de sociétés qui ont leur siège dans l’Union européenne et qui payent l’impôt sur les sociétés. Lorsque deux valeurs mobilières sont identiques mais achetées à des prix différents, il faut faire la moyenne pour obtenir le prix d’achat. Le montant de l’imposition est de 30,1% de la plus-value réalisée (contributions sociales comprises). Il sera de 34,60% lorsque le contribuable a effectué un retrait sur son plan d’épargne en actions (PEA) lors des deux premières années d’ouverture.

La moins-value est le déficit réalisé lors de la vente du bien. On peut déduire le montant des moins-values sur des plus-values de même nature. Elles peuvent être reportées jusqu’à dix ans maximum.

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