Si le candidat choisi un organisme autorisé pour ladoption (OAA) comme intermédiaire pour ladoption, il doit au préalable se renseigner sur ceux qui disposent dune habilitation du Ministère des affaires étrangères pour le pays concerné. Une liste est disponible sur le site internet de la Mission internationale de ladoption. Cela permet au candidat de savoir, avant dengager toute démarche, ses chances dobtenir une réponse favorable (c'est-à-dire sil correspond aux critères dadoption du pays dorigine de lenfant). Lavantage ici est que lOAA règle pour ladoptant pratiquement tous les actes de procédure qui sont identiques à ceux exigés pour une adoption individuelle.
Lorsque le pays nest pas signataire de la Convention de La Haye, lOAA effectue la totalité des formalités liées à la préparation du dossier en France (demandes de légalisation et apostilles, photocopies dagrément et obtention des fiches de renseignement auprès de lAFA, envoie du dossier à létranger avec un correspondant sur place qui se chargera de ladoption etc.).
Concernant la procédure à létranger, lOAA fournit toutes les caractéristiques de lenfant aux futurs parents (état de santé et informations médicales). Ensuite, les adoptants se rendent sur place pour faire procéder avec les membres de lOAA, ou leurs correspondants, à ladoption et à la demande de VISA. De retour en France, les adoptants devront faire procéder à la transcription du jugement étranger dadoption, cette démarche sera indispensable pour attribuer la nationalité française à lenfant.
Lorsque le pays est signataire de la convention de La Haye, la procédure est presque identique sauf que lOAA devra passer par la Mission de ladoption internationale pour linformer du dépôt dune demande dadoption. Lorsque ladoption à lieu à létranger, les parents ne sont pas tenus de se rendre sur place (si le pays ne lexige pas formellement). LOAA procèdera à toutes les formalités nécessaires y compris la vérification de la régularité de ladoption (en demandant un certificat de conformité aux autorités locales) ou encore la délivrance du VISA pour la sortie de lenfant.
Une fois lenfant sur le territoire français et au foyer de la famille adoptive, il est fortement recommandé deffectuer un bilan de son état de santé. Ce bilan portera sur lévaluation de létat nutritionnel de lenfant, lidentification déventuelles maladies tropicales, le contrôle des vaccinations obligatoires, son développement psychomoteur et le contrôle de sa croissance. En effet, certaines maladies ne peuvent être dépistées dans le pays dorigine de lenfant mais peuvent se soigner si elles sont diagnostiquées rapidement.
Dautre part, la famille adoptive et lenfant bénéficient obligatoirement dun suivi pendant les premiers temps de la vie familiale. Cet accompagnement est prévu par la loi française, certains pays dorigines lexigent également. Par la suite, et dans les premiers temps, des dates dentretiens seront fixées et des rapports seront régulièrement effectués en coordination étroite avec les services de lAide sociale à lenfance dans le département de résidence de la famille. Si la famille sest engagée dans le pays dorigine à un suivi plus long, alors il sera effectué selon les modalités et le calendrier prévu dans cet accord.