Le contrat de vente d’immeuble à rénover




La vente d’immeuble à rénover suit depuis la loi ENL (engagement national pour le logement) du 13 juillet 2006 un régime particulier. Le contrat de vente d’un immeuble à rénover doit être conclu, tout comme le contrat de vente d’un immeuble achevé, par acte notarié. Dès lors, que les conditions de l’article L.262-1 du code de la construction et de l’habitation sont remplies les parties doivent soumettre leur contrat au régime de la vente des immeubles à rénover. Ainsi, cet article prévoit que dès lors qu’une personne vend un immeuble bâti ou une partie d’immeuble bâti qui sert d’habitation ou qui a un usage mixte, ou qui est destiné après travaux à l'un de ces usages, elle doit conclure un contrat de vente d’immeuble à rénover dès lors qu’elle perçoit en vu de la rénovation une somme d’argent.

Le contrat doit obligatoirement préciser : la description, les caractéristiques de l'immeuble ou de la partie d'immeuble vendu et, le cas échéant, la superficie de la partie privative du lot ou de la fraction du lot ; la description des travaux à réaliser (parties communes et parties privatives) ; le prix de l'immeuble ; le délai de réalisation des travaux ; la garantie financière d'achèvement des travaux fournie par le vendeur ; les assurances de responsabilité et de dommages souscrites par le vendeur.

Comme précédemment, les documents relatifs aux travaux à réaliser doivent être annexés au contrat. Lorsqu’il s’agit d’un bien en copropriété, chaque acquéreur doit avoir été mis en mesure avant ou au plus tard lors de la signature du contrat du règlement de copropriété. Lorsque ces dispositions ne sont pas respecter, l’acquéreur est en droit d’invoquer la nullité du contrat.

Pour ce qui est des garanties accordées à l’acquéreur et liées à l’exécution des travaux, les règles seront les mêmes qu’en matière de vente en l’état futur d’achèvement.

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