Les anciens Etats membres de lUnion européenne peuvent restreindre la libre circulation des travailleurs des nouveaux adhérents pendant une période transitoire de sept ans au plus à compter de leur date dadhésion. Cest-à-dire à partir du 01 mai 2004 pour la République tchèque, lEstonie, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, la Pologne, la Slovénie, la Slovaquie et du 01 janvier 2007 pour la Bulgarie et la Roumanie. Le régime transitoire ne sapplique ni à Chypre ni à Malte. Il ne concerne que les travailleurs. Pendant une première période de deux ans, les Etats membres peuvent continuer à appliquer leur règlementation nationale ou les accords bilatéraux quils ont avec les nouveaux Etats membres. A la fin de cette période, ils peuvent décider de continuer les restrictions à condition den informer la Commission. Après cinq ans, ils peuvent prolonger les mesures restrictives pendant deux années maximum sils constatent quil a des risques de perturbations sur leur marché de lemploi.
Les travailleurs dun nouvel Etat membre qui travaillent dans un ancien Etat membre lors de ladhésion ou qui a été admis sur son marché du travail pendant lapplication du régime transitoire sont soumis à un régime particulier. Sils sont admis pour au moins douze mois, ils peuvent avoir accès au marché du travail. Cest le cas aussi pour leurs conjoints et leurs descendants de moins de vingt et un ans ou à charge. Ils obtiennent automatiquement ce droit sils résident dans lancien Etat membre à ladhésion. Par contre, sils résident avec le travailleur à une date postérieure à ladhésion, ce ne sera quà partir de dix-huit mois au moins ou à partir de la troisième année qui suit la date dadhésion.
La clause de sauvegarde permet à un Etat membre qui a choisi de ne plus restreindre la liberté de circulation des travailleurs de demander à la Commission lautorisation dimposer des nouvelles restrictions sil ya des perturbations sur le marché de lemploi. La clause de statu quo signifie que les anciens Etats membres ne peuvent pas restreindre davantage le marché de lemploi. Lorsquun emploi est proposé à un étranger, les citoyens des Etats membres seront prioritaires sur ceux des pays tiers.