L'interdiction des mesures similaires aux droits de douane




Les droits de douane sont interdits. Les taxes d’effet équivalent sont donc une entrave à la libre circulation des marchandises. La taxe a un effet équivalent à un droit de douane s’il s’agit d’une charge pécuniaire qui est imposée unilatéralement et qu’elle frappe les marchandises nationales ou étrangères parce qu’elles franchissent la frontière. Par exemple, des frais administratifs, des contrôles techniques et sanitaires,… Ce sera le cas même si elle n’est pas perçue au profit de l’Etat, si elle n’exerce aucun effet discriminatoire et que le produit imposé ne se trouve pas en concurrence avec une production nationale. Si la somme perçue par un Etat, à l’occasion d’une importation ou d’une exportation rémunère un service rendu à l’importateur ou à l’exportateur, elle n’est pas considérée comme une taxe d’effet équivalent.

Aucun Etat membre ne doit frapper directement ou indirectement les produits des autres Etats membres d'impositions intérieures ou supérieures à celles qui frappent directement ou indirectement les produits nationaux similaires. Aussi, pour se voir appliquer le système d’impositions intérieures et échapper à l’interdiction des taxes d’effet équivalant à des droits de douane, la charge doit frapper un produit intérieur et un produit importé identique d’une même taxe et au même stade de commercialisation, et le fait générateur de la taxe doit être identique pour les deux produits.

Rechercher parmi les articles juridiques