Que faire en cas de refus d'entrée sur le territoire ?




Alors même qu’un étranger est titulaire d’un titre régulier pour entrer sur le territoire français, un refus pourra tout de même lui être signifié lorsque sa présence constitue une menace pour l’ordre public, c’est également le cas lorsqu’il fait l’objet d’une interdiction du territoire, d’un arrêté d’expulsion ou d’un arrêté de reconduite à la frontière depuis moins d’un an. Le refus, motivé, devra lui être présenté par écrit. Il sera notifié à l’étranger en précisant qu’il a le droit d’informer ou de faire informer la personne qui devait le recevoir en France, le consulat de son pays, il aura également la possibilité de refuser d’être rapatrié. Toutes les informations devront lui être transmises dans une langue qu’il puisse comprendre.

Des recours lui seront offerts, ainsi, l’étranger pourra exercer un recours auprès du président du tribunal administratif dans les quarante-huit heures suivant la notification du refus. Celui-ci statuera dans un délai de soixante-douze heures. Ces délais auront pour conséquence de maintenir l’étranger en zone d’attente jusqu’à la décision finale. Cependant le maintien ne pourra pas dépasser quatre jours et nécessitera préalablement une décision écrite et motivée de l’administration.

Le maintien en zone d’attente donne droit à l’assistance d’un interprète et d’un médecin, aussi, l’étranger aura la possibilité de quitter à tout moment la zone d’attente s’il souhaite quitter le territoire français.

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